Pour vous apporter un maximum de satisfaction durant vos moments de détente, il est important de prendre soin de l’alimentation de votre cheval de loisir.

Zoom sur l’alimentation d’un cheval de loisir

Il est essentiel que vous preniez en compte la charge de travail d’un cheval lorsque vous essayez de déterminer le bon régime alimentaire. Si la perte d’énergie d’un cheval est supérieure à l’apport énergétique, alors le poids, et par la suite, la condition corporelle sera perdu. D’un autre côté, si un cheval reçoit plus d’énergie qu’il n’en brûle quotidiennement, cela entraînera une prise de poids. La plupart des chevaux se débrouilleront bien avec une alimentation riche en fibres qui fournira les faibles niveaux d’énergie nécessaires aux chevaux dans un travail léger à modérer. C’est pourquoi, privilégier les produits de bonne qualité est primordial, pour ainsi augmenter la durée de vie de votre cheval.

Calculez la ration alimentaire de votre cheval

De temps en temps, on se demande comment alimenter son cheval de loisir ? Si votre cheval a accès à un pré avec beaucoup d’herbe, cela devrait constituer l’essentiel de son alimentation que vous pourrez compléter avec du foin (5 à 10 kg/jour pour un cheval de 500 kg). Si votre cheval fait régulièrement de l’exercice, son alimentation doit être adaptée en conséquence pour répondre à ses besoins énergétiques, par exemple avec des granulés pour chevaux ou des aliments en flocons. Les aliments pour chevaux contiennent des céréales et des protéines pour permettre au cheval de travailler ou pour compléter un foin de qualité moyenne à médiocre. Vous devez connaître le poids de votre cheval pour composer sa ration.

Comment peser un cheval sans aller en clinique vétérinaire ?

La formule couramment utilisée utilise la hauteur du garrot (H) et la circonférence du cœur (P). La formule est la suivante :

Calcul du poids : (4,3 x P) + (3 x H) — 785 = poids du cheval

Une fois que vous connaissez le poids de votre cheval, vous pouvez calculer sa ration. Sa physiologie (comme la race, certains chevaux/poneys nécessitent une alimentation plus restreinte que d’autres races, son âge et son état corporel), sa charge de travail (légère, modérée, intense), la qualité de l’herbe des pâturages et les conditions climatiques doivent également être prises en compte. La ration doit donc être calculée au cas par cas pour chaque cheval.

Nourrir peu et souvent

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles il s’agit toujours d’une très bonne directive d’alimentation. Le cheval est un nourrisseur au goutte-à-goutte, il est conçu pour paître et se promener pendant 16 à 18 heures par jour. Nous élevons les chevaux dans un environnement très différent, mais leur système digestif reste le même. Le cheval a besoin de mâcher pour produire de la salive, et c’est cette production régulière de salive qui protège l’estomac des éclaboussures d’acide. La salive a un effet tampon qui augmente le pH de cette partie acide du système digestif.

Le cheval a un estomac relativement petit (environ la taille d’un ballon de plage) et il a une capacité de 6 à 8 litres. Il est très facile de surcharger l’estomac, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur les dernières parties du système digestif.

Donner des aliments de bonne qualité

Cette règle d’alimentation s’applique certainement encore, à la fois au foin et aux aliments concentrés. Le foin poussiéreux peut nuire au système respiratoire de votre cheval. De ce fait, si vous êtes préoccupé par la teneur en poussière du foin, envisagez de le faire cuire à la vapeur. En effet, c’est une méthode très efficace pour améliorer la qualité du foin, en réduisant la poussière, les bactéries et les moisissures.

O.M